Economie d’énergie : va-t-on assister au retour de la consigne ?

 L’Assemblée nationale française s’apprête aujourd’hui à entreprendre un premier examen relatif au projet de loi concernant le climat. En même temps, certains organismes reviennent sur les mises fondamentales liées à ce dispositif efficient du réemploi. Globaliser la consigne sur les verres dans le domaine des filières territorialisées de réemploi, c’était l’une des allégations de la CCC ou Convention citoyenne pour le climat.

La part des consommateurs et des consommatrices

Les consommateurs et les consommatrices sont approximativement 88 % à trouver nécessaire d’avoir, dans leurs magasins, des produits consignés dans le but de réemploi. Pour autant, un sondage montre que les 88 % des personnes examinées donneraient faveur à la mise en œuvre d’un système de consignation qui permet la réutilisation des bouteilles. En contrepartie à cette longue attente citoyenne, l’administrateur public a raison de dédier à l’enjeu de consignes pour le réemploi d’un article du projet de loi résilience et Climat dont l’analyse a déjà démarré chez l’Assemblée nationale. Pire, il n’apporte aucune évolution réelle sur le plan légal qui se contente d’envisager une généralisation effective de la consigne, que la mise en œuvre serait, ipso facto, reportée vis-à-vis de ce qu’a prévu la loi anti-gaspillage. Pourtant, ce n’est pas un hasard si l’accroissement de la consigne figure parmi de nombreuses propositions. Le mandat était de se disposer des mesures allant permettre de décroître les émissions de gaz nocif à l’atmosphère d’au moins 40 %. Par conséquent, les emballages réutilisés présentent des bilans environnementaux mieux que leurs moyens à usage unique.

Intérêt environnemental incontestable

 La réutilisation permet, en premier lieu, la compensation de l’impact initial de la conception d’un emballage. Cette étape est la plus impactante du point de vue de la nature et de l’environnement. Réutiliser les emballages va résolument permettre d’extraire les nouvelles ressources nécessaires. Sachant que les usines d’extraction sont les premières responsables d’au moins la moitié des émissions de gaz néfaste, et de plus de 95 % de la perte de biodiversité à l’échelle mondiale. Ce sont aussi d’externalités assez négatives pour l’environnement humain qui sont échappées à chaque réemploi d’un emballage. En incursion, le nombre des emballages à recycler se réduit, tout comme les consommations d’énergie et d’eau et d’énergie, et les pollutions associées.

Les avantages économiques et sociaux

Les adhérents de la CCC ou Convention citoyenne pour le climat, ont le devoir de proposer des mesures d’esprit de justice sociale. Cette mesure devrait autant être à titre de consigne pour le réemploi des emballages. La réutilisation des emballages contribue en effet à la redynamisation de l’économie locale. D’ailleurs, cela permet particulièrement la création d’emplois non- délocalisables, tel que le lavage.

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